La dynamique participative

La dynamique participative développe la co-responsabilité des acteurs et favorise l’éclosion de l’intelligence collective au service de la réussite d’un projet commun

Dans les collectivités ou les entreprises, de nouvelles façons de travailler ensemble émergent.

De plus en plus dirigeants souhaitent développer une dynamique participative au sein de leurs structures conduisant à une contribution plus active et à une plus grande responsabilisation de leurs cadres et collaborateurs. La dynamique participative s’appuie sur l’intelligence collective .

La synergie créée par la collaboration fait émerger des facultés de représentation, de création et d’apprentissage supérieures à celles des individus isolés.
La bienveillance, la conscience, la responsabilité, (individuelle et collective) ainsi que des principes éthiques forts ont une part active dans l’intégration de cette démarche d’intelligence sociale.

Par dynamique participative, nous désignons une démarche, soutenue par un ensemble d’outils et une méthodologie à la fois rigoureuse, créatrice et innovante.
La dynamique participative précède la gouvernance dynamique ou sociocratie.

Lorsque la dynamique participative a été assimilée par toute l’organisation ou la structure, celle-ci peut faire un pas de plus en en faisant un principe de gouvernance. C’est ainsi que la dynamique participative peut à terme s’ancrer durablement dans une véritable « gouvernance dynamique » de l’organisation.
Historiquement, les principes de base d’une dynamique participative et d’une gouvernance dynamique ont été développés sous le nom générique de « sociocratie ». Ce terme fut inventé au XIXe siècle par le positiviste français Auguste Conte.

Il désigne aujourd’hui un mode de prise de décision et de gouvernance permettant à une organisation de se comporter comme un organisme vivant.
Dans les années 70, la sociocratie s’est déployée grâce aux travaux de l’ingénieur néerlandais Gérard Endenburg (directeur d’une entreprise familiale d’électrotechnique)à Rotterdam et professeur honoraire à l’Université de Maastricht). Conceptuellement fondée sur l’observation des systèmes, elle est devenue une nouvelle manière de soutenir le déploiement du projet de la plus petite à la plus grande organisation.

La dynamique participative repose sur 3 règles de base

  1. Le cercle et le mode circulaire
  2. La prise de décision par consentement
  3. L’élection sans candidat

Remarque : la gouvernance dynamique nécessite, quant à elle, le déploiement d’une 4e règle que l’on nomme le « double lien » et qui permet d’articuler tous les cercles de la structure entre eux.

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